Ils se sont bien moqués de nous avec leur : "traitement spécifique" promis (Hollande et Philippe Couillard, premier ministre du Québec).
Dans cet article, je vous parlais des frais de scolarité des étudiants Français au Quebec. Ca y est, la changement est amorcé. A partir de septembre 2015, les étudiants de premier cycle (soit un baccalauréat comme nous faisons) paieront non plus 2000$ l'année scolaire mais 6000$ l'année scolaire comme les Canadiens non Québécois.
Nous n'en savions pas plus depuis la visite de François Hollande qui avait pourtant affirmé que ce qu'il allait se produire était un "gage d'amitié" entre la France et le Québec. Comment tu peux dire cela et laisser planer le doute alors que les frais de scolarité triplent ?
Heureusement pour nous, une clause est mise en place pour protéger les étudiants déjà au Québec qui doivent terminer leurs études ! Ainsi nous allons continuer à payer environ 2800$ canadien l'année (c'est ce qu'on paye à l'UQAM pour 5 cours/semaine) et non pas 6000$ (encore heureux mon coco, on a fait notre budget et on a pas les moyens de le voir tripler...).
Pour l'instant cela ne s'applique qu'au premier cycle, les second et troisième cycle ne sont pas touchés (masters et doctorats) par cette augmentation. Cette dernière entrera en vigueur à la rentrée de septembre 2015. Je n'imagine même pas les jeunes en terminale qui ont fais leur choix et qui apprennent la nouvelle... Cela va fermer des portes pour certains qui vont devoir y renoncer. Il y a quand même une sacré différence entre payer 8000$ les 3 ans contre plus de 18000$. Ca fait très mal !
En augmentant les frais de scolarisés, je cite un passage écrit par un jeune sur Facebook qui est vrai :
"Et le Québec vient de se priver d'une manne économique énorme, pour gagner 4000$ en frais de scolarité par étudiant français, le Québec dira donc au revoir au 15000$ (c'est une moyenne basse) de devises étrangères annuelles que chaque français dépensait dans l'économie locale!
Les français ne participeront plus à l'immigration francophone tellement nécessaire au Québec.
Le rayonnement international des universités sera plus faible, et elles perdront probablement quelques points aux différents classements internationaux.
Leurs effectifs seront réduit, et donc leurs subventions également.
Les sportifs français préféreront désormais le Canada anglophone ou les Etats-Unis, à montant équivalent autant aller ailleurs...
Moins de francais, veut aussi dire moins de touristes venant les visiter, et ca ne représentent pas des petits montants. Des entreprises comme les hotels et les compagnies aériennes vont en souffrir.
Et il y a tellement d'autres choses qui n'ont pas été prises en compte..."
Comme je le disais, heureusement que nous passons à travers les mailles du filet !
Pour plus d'informations, je vous invite à lire cet article qui résume plutôt bien la situation : http://www.lapresse.ca/actualites/education/201412/17/01-4828926-droits-de-scolarite-a-luniversite-les-francais-au-tarif-des-canadiens.php